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Chimiothèque de Lyon 1 : l’accès pour tous les utilisateurs à l’une des plus grandes collections de France

Sur le campus LyonTech - la Doua, la Chimiothèque de Lyon 1, riche de plus de 4000 composés chimiques originaux, constitue l’une des plus grandes collections académiques de molécules en France. Offrant ses compétences pour la réalisation d’une large gamme de composés organiques, elle abrite aussi une plateforme de synthèse ouverte à toute la communauté scientifique comme aux acteurs industriels régionaux ou nationaux.

Valoriser la production de molécules organiques

Au sein du nouveau b?timent LEDERER du Quartier de la chimie à Lyon 1, la Chimiothèque de l’Institut de Chimie et de Biochimie Moléculaires et Supramoléculaires (ICBMS) préserve et valorise la production de molécules organiques des laboratoires de l'Université Claude Bernard Lyon 1. Cette mission repose sur la collecte des produits synthétisés par les chercheurs et leur utilisation pour rechercher de nouveaux composés bioactifs : outils pour la recherche fondamentale ou candidats potentiels pour un développement thérapeutique.

Connectée à la chimiothèque nationale du CNRS et située à l’interface de la Chimie et de la Biologie, la Chimiothèque met à disposition deux types de moyens complémentaires :
  • sa collection de composés,
  • sa plateforme de synthèse chimique.



La 7e collection académique de France

Depuis plus de 15 ans, la Chimiothèque de l’ICBMS collecte des composés auprès d’équipes de recherche. ? ce jour elle en compte plus de 4000 ! Avec ce large panel de molécules originales, introuvables dans les catalogues de fournisseurs, la Chimiothèque de Lyon 1 compte parmi les plus grandes collections universitaires de France. Un de ses atouts : une grande diversité chimique (produits naturels et analogues, hétérocycles, composés fluorés, sucres, peptides…) issus des travaux de l’ICBMS et d’ailleurs. ? Cela permet ainsi de maximiser la possibilité de découvrir de nouveaux composés biologiquement actifs ?, explique Arnaud Comte, responsable de la Chimiothèque.



Une plateforme de synthèse chimique ouverte à tous les secteurs

Afin de prendre en charge les travaux de synthèse liés aux collaborations à l’interface chimie-biologie, la Chimiothèque de Lyon 1 dispose d’une plateforme de synthèse. Elle offre aussi ses compétences en prestation pour la réalisation de nombreux types de molécules organiques, au travers :
  • d’un laboratoire entièrement dédié,
  • d’un accès à différents équipements de synthèse et d’analyse à l’ICBMS ou dans le large parc instrumental de l’Université Lyon 1.
Ces services sont ouverts à tous les utilisateurs : académiques ou industriels, locaux comme nationaux. ? Nous avons eu l’occasion de travailler aussi bien avec des équipes de recherche locales présentes sur le campus LyonTech - la Doua qu’avec des industriels de la région ou des chercheurs en France et à l’étranger ?, précise Arnaud Comte.

De la chimie à la Santé : de nombreux domaines concernés

La Chimiothèque de Lyon 1 propose divers types de prestations (reproduction ou mise au point de synthèse, optimisation de schéma réactionnel, études méthodologiques…) et collabore avec des équipes de recherche de l’ICBMS sur des projets concernant des domaines variés, comme :
  • la synthèse de dérivés de produits naturels (famille de l’homocarbonyltopsentine) pour évaluation biologique dans le cadre de travaux sur l’amyotrophie spinale avec les Universités de Genève et Lausanne;
  • la découverte et l’optimisation d’azaindoles inhibant la nécrose cellulaire : une recherche qui va mener en 2019 à la création d’une nouvelle start-up avec des chercheurs de l’Université de Rennes et de la Station biologique de Roscoff.

Crédits photographiques : Arnaud Comte – Chimiothèque de Lyon 1


Publié le 30 janvier 2019